Nous avons quitté la marina Bas du fort après 2 nuits.
Petit aperçu de l'îlet Gosier où nous avions mouillé après Marie Galante
La navigation a été un peu rude avec 40 noeuds de vent et 2 ris qui ont lâché ! sans gravité nous avions le 3ème, Patrick a pu réparer arrivé à Malendure, le rocher devant l'îlet Pigeon, nommé également Goyave. Nous retrouvons Vitavi qui ont encore quelques déboires avec leur étai de génois. Petites réparations dans l'après midi pour les 2 bateaux.... Christophe a su se faire remarquer en montant sur l'étai pour le recoller. Avec la houle il a eu des supporters, toutes les annexes passant l'encourageaient, il n'a pas voulu nous dire mais le mal de mer le guettait...
Patrick le retient avec le winch
Les enfants se sont retrouvés, joué, nagé...
Nous nous sommes à nouveau quittés en nous promettant de se revoir aux îles vierges très prochainement.
Nous restons sur Malendure pour quelques jours, beaucoup de choses au programme :
De la plongée, des visites sur Basse Terre.
La Guadeloupe a la forme d'un papillon, à l'est Grande Terre plutôt aride avec de grands espaces et de belles plages de sable, à l'ouest Basse Terre où se trouve la Soufrière dans une végétation dense, "La Vielle Dame", le volcan toujours en activité mais calme heureusement.
Le rocher de Malendure est réputé pour la plongée car il y a la réserve Cousteau. Il y a 25 ans j'ai fait mon baptème de plongée ici et les enfants comptent bien en faire autant. Un petit clin d'oeil à Laurence avec qui j'ai partagé ces 3 semaines de vacances, tout justes diplômées toutes les 2 en 1990 ! notre premier voyage, ça ne rajeunit pas....
Les lolo sont des petits restaurants qui anciennement étaient aussi des épiceries.
Pèche matinale, les 2 barques tirent un énorme filet rempli de poissons. Lorsqu'ils se rejoignent ils le remontent.
Après ce petit moment nostalgique.... nous avons entrepris de visiter
Direction Bouillante,
Nous nous sommes déjà arrêtés à Vieux Habitants pour visiter le musée du café Chaulet
C’est grâce à Gabriel de Clieu dès 1720 que le café arabica
a été implanté sur la Guadeloupe.
Le café est exporté depuis 1900. On peut
d’ailleurs le trouver à Paris dans le 6ème arrondissement dans
l’épicerie fine « L’art de vivre aux Caraïbes » 20, rue de l’Abbé
Grégoire, avis aux amateurs….
Pour Alice et Gauthier, un petit calin au chat qui rappelle
vaguement Roulis à Laborde…
Cabosse de cacao
Brûleur pour torréfier le café
On y trouve de vieux moulins à café dont certains nous rappelle l'enfance...
Notamment celui là qui était chez les grands parents à Semoine !
Ensuite nous sommes passés par Basse Terre pour visiter la distillerie du Rhum Bologne au pied de la Soufrière. Une chance on l'a voit dégagée au loin
A l'origine l'endroit était une sucrerie. Située au pied du volcan, elle a conservé le nom des propriétaires de la sucrerie du XVII et XVIIIème siècle.
En 1830 Jean Antoine Amé Noël, un affranchi ancien pécheur l'a acquise.
En 1930 c'est Louis Sargenton Callard qui achète l'habitation Bologne et en fait une distillerie moderne.
A partir de 4 h 30 jusqu'à 10 h du matin les coupeurs sont à l'oeuvre. Il s'agit d'Haïtiens, (les guadeloupéens ne savent que boire le rhum, selon les dires de la guide !) ils sont habillés de la tête aux pieds, bottes.
Ils coupent au pied, gardent les tiges de canne d'environ 2 m et le feuillage est pour les bètes.
Les cannes sont traitées dans les 24 h sinon elles perdent le jus de canne.
Cette année la récolte a été repoussée de 15 jours, en raison des fortes pluies. le jus n'est pas assez sucré et le taux d'alcool dans ce cas ne serait pas assez élevé. Le début de récolte devrait débuter le 15 Février.
La canne est déposée dans cette herse, puis elle va être broyée et le jus en sera extrait
Colonne de cuivre pour la distillerie
Petite dégustation en fin de visite. Il est 11 h 30 et il fait très chaud !
Petit digestif après le café....
Avant le déjeuner et pour nous tenir en forme, petite escapade vers la soufrière. Nous nous orientons vers Saint Claude qui nous rapproche...
Arrivé aux bains jaunes
Pas très courageux nous ne monterons que jusquà la savane à mulets number 1
Forêt très humide avec des fougères épiphytes. Elles s'accrochent sur les arbres mais n'endommage pas celui qui l'accueille
Un déjeuner après l'effort
Nous continuons et passons par l'allée Dumanoir bordée de 400 palmiers royaux, centenaires que la famille Pinel Dumanoir avait planté en 1850 pour délimiter leur propriété. 300 d'entre eux sont d'origine.
Nous traversons Basse Terre par la route de la Traversée ou route des Mamelles
Nous nous arrêtons à la cascade des écrevisses. Là encore l'installation de passerelle facilite l'accès
Il y a 25 ans nous traversions la forêt....
Superbe arc en ciel sur malendure
Deshaie son église
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