Cienfuegos est une ville qui est
dotée de magnifiques monuments. La ville se trouve au fond d’une baie. Elle était protégée à l’époque par un fort
espagnol construit en 1745 dont le but était de repousser les pirates.
Dans le chenal qui conduit à Cienfuegos,
des gardes de côte se trouvent à l’entrée pour contrôler l’accès, une
propagande bien visible rappelle la situation du pays.
Nous mouillons dans la baie devant la petite marina presqu’à la pointe
de Punta Gorda, où nous pourrons faire le plein de gasoil. Nous n’avons pas
besoin d’eau grâce au dessalinisateur, tant mieux car la couleur de l’eau des bidons
remplis par d’autres navigateurs ne donne pas très envie…
En ce qui concerne l’avitaillement, il y a un marché dans le centre de
la ville mais qui est fermé le lundi. (pas de chance nous sommes lundi !) Nous avons du prendre un taxi. Le chauffeur nous a
permis de trouver tout ce dont nous avions besoin en frais. Un petit
supermarket proche de la marina permet d’acheter l’épicerie de base de la
farine et des pâtes.
Non loin de la marina se trouve un petit parc avec de belles oeuvres contemporaines.
De splendides palais jalonnent le Malecon (allée qui longe la mer)
anciens casinos de la mafia américaine du temps de Batista
Le palacio Azul reconverti en hôtel d’état.
Un autre palais remarquable également se trouve juste en face de notre mouillage. Nous avons pu d'ailleurs profiter de sa discothèque en plein air jusqu'à 3 h du matin... de notre cabine !
Sur la pointe de Punta Gorda se trouve également Le palacio Valle construit en 1917 dans des styles très mélangés (gothique, romane, baroque…) le style dominant est mudéjar. (oriental) Le marbre de Carrare, des céramiques vénitiennes, des lustres en cristal décorent ce palais.
Sur la pointe de Punta Gorda se trouve également Le palacio Valle construit en 1917 dans des styles très mélangés (gothique, romane, baroque…) le style dominant est mudéjar. (oriental) Le marbre de Carrare, des céramiques vénitiennes, des lustres en cristal décorent ce palais.
Les 3 tours du palais ont chacune leur signification ; au centre
la religion, une autre la puissance, (créneaux et mâchicoulis) la dernière
symbolise l’amour (alcôve) Vous ne verrez pas de photo de ce palais, je vous laisse consulter google !
Nous continuons la promenade le long du malecon pour se rendre vers la place principale de Cienfuegos le Parque José Marti.
D'autres bâtiments sont également à souligner. Certains angles de rue ont aussi un certain cachet.
La place Jose Marti est entourée d’importants édifices de la fin du XIXè siècle.
L’ensemble est bien préservé et est classé au patrimoine mondial de l’humanité.
On y voit la Catedral de la Purisima Concepcion
El Colegio San Lorenzo qui abrita jusqu’en 1959 une école d’arts et
métiers
El Teatro Tomas Terry qui accueille toujours des spectacles.
Opposé à la cathédrale le musée le palacio Ferrer (Maison de la
culture) aux murs bleu ciel et aux façades
avec des colonnes et des balcons sculptés, clochetons à bulbe abritant
un belvédère accessible par un escalier.
El Musée provincial de la Ciudad.
El Palacio de Gobierno : monument gris coiffé d’une coupole
rouge de style républicain
construit en 1924 et terminé en 1954.
C’est d'ici que Fidel Castro dirigea le peuple de Cienfuegos pour sa marche
triomphale vers la Havane le 7 Janvier 1959.
Après quelques jours de visite et de courses, nous quittons Cienfuegos et l’île de Cuba pour nous rendre à Cayo Largo au sud de Cuba. Un éden paradisiaque soit disant découvert par Fidel Castro lors d’un atterrissage forcé en hélicoptère ? C’est une île cubaine où les conditions de vie n’ont rien à voir avec sa grande sœur….
Mais avant d’y arriver 2 arrêts ; un à Cayo Guano où l’on découvre la fusée de Tintin ! et l’autre à Cayo de Dios juste pour une nuit où nous avons vu un Catana 50 échoué (le même que nous ! ça fait drôle…) Complètement dépouillé, il n’y avait plus rien à récupérer !
A Cayo Guano, nous visiterons le phare « Tintin » où 2 gardiens et un chien nous laissent la porte ouverte…. Ils restent pendant 2 mois puis sont remplacés. Les visites ne sont pas autorisées... normalement… De-là haut nous avons une superbe vue.
Attention au décollage : objectif Lune !
L'ascension du phare : 250 marches !
Pour une superbe vue...
Sur Maui aussi !
Le beau capitaine !
Un phare français en plus !
Ca décoiffe là-haut !
Patrick a dans la main l'objet du troc....
Nous quittons le Cayo de Dios en direction de Cayo Largo. Une
navigation à travers les cayes, une mer turquoise, du rêve plein les
yeux !
Nous mouillons à l’arrivée devant une superbe plage mais nous n’y
resterons pas la nuit.
La marina Puerto sol nous accueille avec de bons pontons d’amarrage.
Nous y accosterons juste pour le départ définitif pour les formalités. Ici on
retrouve internet, de grands hôtels, tout est fait pour le tourisme. On passe
par un restaurant bar où l’on peut dîner ou déjeuner et prendre son courrier
via internet. Quelques petits magasins existent mais il ne faut pas compter
faire ses courses sur Cayo Largo. Il n’y a rien pour les plaisanciers. Mieux
vaut prévoir avant !
Nous rencontrons Daniel et Chantal sur un Nautitech 44 avec qui nous
sympathisons bien.
Nous passerons quelques soirées ensemble avec Clémentine (27 ans) la fille de Daniel et
Constance (13 ans) leur nièce
Le chenal entre le mouillage et la marina
Monopoly avec Clémentine
Nous retrouvons également Cécile et Sylvain de Pura Vida qui avaient récupérés Henri et Géraldine.
Sylvain joue "du lambi" au coucher du soleil. C’est un rituel aux
Bahamas. Il apprend à Maxence comment souffler dans le coquillage
En image la trompette lambi... pour le coucher du soleil
Nous fêterons également plusieurs fois mon anniversaire… en famille et entre amis… !
Nous fêterons également plusieurs fois mon anniversaire… en famille et entre amis… !
Nous quitterons Cayo Largo sous un ciel ombragé, un gros grain nous
attendait !
Nous arriverons à Grand Cayman 2 nuits après. La navigation n’a pas
été très confortable. Arrivés à Grand Cayman, ce fut le grand changement !
Des magasins remplis de denrées de toute sorte, des fruits et légumes à
profusion et les prix assez élevés. Nous ne garderons pas de supers souvenirs de
cette île où les paquebots déversent le matin des milliers de touristes de tous
horizons qui font les boutiques de luxe
Comme le fou brun qui est venu se percher sur le bateau nous nous
sentons un peu perdus… Juste le temps de permettre aux enfants de travailler le
Cned et nous partons vers Providencia
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