L‘archipel des San Blas est un petit coin de paradis. Un archipel turquoise avec une île pour chaque jour de l’année. La recette : du sable blanc et des palmiers ondulants. Ces îles des Caraïbes exaucent l’idée du paradis que chacun peut s’en faire !
Les îles San Blas font partie de l’archipel de San Blas situé dans le Nord-ouest du Panama.
L’archipel compte 378 îles dispersées sur une surface d’environ 250 km2. La majorité des 378 îles sont inhabitées.
L'île est habitée : en tout 3 petites habitations
Gauthier et Maxence en canoé débarquent sur l'île de Mirladup Holandes cays 22 au 24 Mai 2016
La population autochtone Kuna exerce un plein contrôle sur les îles San Blas. L’industrie du tourisme n’a pas encore détruit cet endroit magique. La population autochtone Kuna veille et protège ses terres contre le tourisme de masse et les garde saines et belles pour les îles les plus éloignées.
Par contre les villages où l'on peut se ravitailler ne sont pas toujours bien entretenus, et le plastique fait encore des ravages...
17 Mai, L'école fait une éducation vis à vis du tri des déchets...
Les habitations locales à l'intérieur du village Nargana Yandup Village Rio Diablo (27 05 16)
Nous sommes pendant la saison des pluies et un gros orage vient de passer sur le village
On récupère l'eau et tous les moyens sont bons
Petit magasin où l'on peut trouver l'essentiel
L'église du village
Nous quittons assez rapidement le village Nargana Yandup trop proche du continent pour retrouver des îles beaucoup plus paradisiaques !
Vue de Green Island Kandilup 28 05
Tour de l'île inhabitée
Le palmier isolé nous fait prendre conscience de la montée des eaux
Un petit banc de poisson et un beau poisson bleu flottant tout seul !
Dans les fonds bleus une majestueuse raie tachetée
Les Kunas, Cunas ou Gunas sont un groupe ethnique amérindien du Panama et du nord de la Colombie. Ils bénéficient d'un régime d'autonomie territoriale (comarcas). Ils vivent principalement dans les îles San Blas et sont environ 50 000 individus. Leur système politique est traditionnel, de type tribal avec différents chefs dans chaque île.
Les Kunas ou Gunas sont des gens fiers disposant de leurs propres lois, de leurs propres normes et valeurs. Leur culture est tout à fait différente de la culture panaméenne.
Les pratiques traditionnelles sont restées très conservatrices : la base de l'organisation du ménage reste la famille matrilocale, les équipes de travail se font entre beaux-pères et beau-fils. Les femmes sont en costume traditionnel qui inclut une jupe très colorée en tissu, un foulard rouge et jaune, des perles aux bras et aux jambes, des boucles d'oreille et anneaux de nez d'or et le chemisier mola. Elles n'aiment pas qu'on les prennent en photo et je me suis vue refuser la prise de photo dans le village de Nargana Yandup heureusement que je lui avais demandé la permission...
J'ai pu prendre en photo les femmes de l'île de Coco Bandera car elles sont venues nous vendre des molakana (mola) et des bracelets. Nous avons imprimé les photos et nous leur avons remis.
Voici l'endroit où ils vivent à Coco Bandero
Partout des petits îlots, la navigation demande d'avoir les bonnes cartes (Logiciel open CPN Eric Bahaus) car attention aux cayes ou récifs
Nous mouillons entre les 2 îles
2 petits plongeurs vont explorer l'île sauvage la plus proche
Ici l'île où vivent les Kuna qui sont montés sur le bateau et que nous avons pu prendre en photo
Coco Bandero Olosicuido Guarladup 28 05
Nous avons débarqué pour leur porter les photos imprimées
A l'intérieur des hamacs sont suspendus pour s'y reposer
Les touristes peuvent descendre à terre, 1 dollar pour poser sa serviette
Les enfants pêchent
Nous avons fait le tour et repartons vers Maui
Le mola, ou mor (pluriel molakana) est une sculpture sur tissus produite traditionnellement par les femmes amérindiennes Kuna du peuple Tulé.
Les molas constituent les plastrons et les dossards des tuniques dont se vêtent quotidiennement les femmes. Ils sont faits de plusieurs couches de tissus de couleurs différentes assemblés par couture. Ces tissus sont ensuite découpés aux ciseaux ce qui fait apparaître des dessins par différentiels de couleurs. C'est la technique dite d'appliqué inversé utilisée déjà au XVIème siècle par les Huguenots (Français protestants pendant les guerres de religion)
C'est avant tout un art féminin, bien que quelques hommes le pratiquent également, ce qui n'est pas du goût de tout le monde dans une société caractérisée par la division sexuelle du travail.
NB : (clin d'oeil à mes collègues master Carole, ... Véro et Me Rothier Bautzer, petite référence aux cours de sociologie M2 Descartes ! pour la division du travail)
Les molas constituent les plastrons et les dossards des tuniques dont se vêtent quotidiennement les femmes. Ils sont faits de plusieurs couches de tissus de couleurs différentes assemblés par couture. Ces tissus sont ensuite découpés aux ciseaux ce qui fait apparaître des dessins par différentiels de couleurs. C'est la technique dite d'appliqué inversé utilisée déjà au XVIème siècle par les Huguenots (Français protestants pendant les guerres de religion)
C'est avant tout un art féminin, bien que quelques hommes le pratiquent également, ce qui n'est pas du goût de tout le monde dans une société caractérisée par la division sexuelle du travail.
NB : (clin d'oeil à mes collègues master Carole, ... Véro et Me Rothier Bautzer, petite référence aux cours de sociologie M2 Descartes ! pour la division du travail)
Il faut noter en effet, lors de la puberté d'une jeune fille chaque femme du village doit coudre un même mola pendant que les hommes eux vont sur le continent chercher des palmes qui serviront à confectionner une boisson alcoolisée. Pendant 4 jours la jeune fille restera dans une petite hutte au milieu du village confectionnée spécialement pour elle et sera arrosée d'eau de mer.
(cf : blog sagapanama) Une fête est prévue à cette occasion.
NB : (idem référence M2 anthropologie Me Figueiredo)
Jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, les molas n'ont été produits que pour l'usage personnel de la femme qui l'avait cousu. Or depuis les années 1980, des molas artisanaux sont fabriqués afin d'être vendus aux touristes ou cédés à des revendeurs qui les commercialisent dans des boutiques spécialisées en Amérique du Nord, en Europe et au Japon. On peut voir en France le musée de La Roque d'Anthéron (Bouches du Rhône) qui présente plusieurs centaines de molas non commerciaux.
Etude de Karin E. Tice, Kuna crafts, gender, and the global economy, 232 p., University of Texas Press, Austin, 1995.
NB : (idem référence M2 anthropologie Me Figueiredo)
Jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, les molas n'ont été produits que pour l'usage personnel de la femme qui l'avait cousu. Or depuis les années 1980, des molas artisanaux sont fabriqués afin d'être vendus aux touristes ou cédés à des revendeurs qui les commercialisent dans des boutiques spécialisées en Amérique du Nord, en Europe et au Japon. On peut voir en France le musée de La Roque d'Anthéron (Bouches du Rhône) qui présente plusieurs centaines de molas non commerciaux.
Etude de Karin E. Tice, Kuna crafts, gender, and the global economy, 232 p., University of Texas Press, Austin, 1995.
A Cayo Holandes nous avons rencontré Venancio Restrepo qui est un Master mola maker
(cf site internet 365project.org/anazad511/365/2012-07-31)
Dans la langue traditionnelle des Kunas, mola signifie le plumage de l'oiseau. Les molas ou plutôt molakana proviennent d'une vieille tradition des femmes Kuna qui peignaient leur corps avec des figures géométriques, en utilisant des couleurs naturelles ; plus tard, ces mêmes figures géométriques ont été tressées dans du coton
Les molas (molakana) sont fabriqués à la main avec une technique appliquée à revers. Plusieurs morceaux de coton (habituellement deux ou sept) de couleurs différentes sont cousus ensemble ; la forme finale est ensuite créée en coupant les différents morceaux de tissu. Les morceaux de tissu ainsi découpés sont ensuite cousus par en dessous ; les molakana de très grande qualité sont piqués très finement, avec des aiguilles minuscules.
(cf site internet 365project.org/anazad511/365/2012-07-31)
Dans la langue traditionnelle des Kunas, mola signifie le plumage de l'oiseau. Les molas ou plutôt molakana proviennent d'une vieille tradition des femmes Kuna qui peignaient leur corps avec des figures géométriques, en utilisant des couleurs naturelles ; plus tard, ces mêmes figures géométriques ont été tressées dans du coton
Les molas (molakana) sont fabriqués à la main avec une technique appliquée à revers. Plusieurs morceaux de coton (habituellement deux ou sept) de couleurs différentes sont cousus ensemble ; la forme finale est ensuite créée en coupant les différents morceaux de tissu. Les morceaux de tissu ainsi découpés sont ensuite cousus par en dessous ; les molakana de très grande qualité sont piqués très finement, avec des aiguilles minuscules.
Les plus grands dessins sont habituellement découpés sur le tissu le plus grand, et progressivement les plus petits dessins sont découpés sur chaque tissu, révélant ainsi les couleurs du dessous par couches successives.
Généralement, un nombre important de couches est signe de grande qualité. Les molakana à deux couches sont très répandus, tandis que les molakana avec quatre couches ou plus seront plus chers. La qualité de la couture est aussi très importante, ainsi, sur les meilleurs molakana, la couture est invisible. Souvent quand ils sont mis en vente, les molas présentent des accrocs. De telles imperfections indiquent bien que les molakana sont faits pour être portés. Deux semaines à six mois sont nécessaires pour fabriquer un mola, selon la complexité du dessin.
Références utilisées :
- Regina E. Holloman, « Ethnic boundary maintenance, readaptation and societal evolution in the San Blas Islands of Panama », in : Leo A. Despres, Ethnicity and resource competition in plural societies, La Haye-Paris, Mouton, 1975, pp.27-39
- Kuna (tribu) sur Wikimedia Commons
- https://fr.wikipedia.org/wikiMola_(textile)
Nous avons continué notre voyage à travers les San Blas en revenant sur Holandes Cays Maoqui Kaimou sur le mouillage de Banedup et BBQ Island lieu dit "La piscine" où nous avons retrouvé Micorasone le bateau de Daniel et Chantal rencontrés à Cayo Largo. (Cuba)
Puis nous sommes partis ensemble vers East Limon du 30 Mai au 04 Juin
Patrick suivi de Micorasone et de pêcheurs à la voile
A peine arriver il nous propose des langoustes pour le dîner.
Daniel n'a pas pu résister devant ces belles langoustes, nous les dégusterons ensemble à la diable sur la plancha
Construction d'un bar restaurant par les Kuna. Personne ne peut acheter d'île elles appartiennent au peuple kuna. Le bar restaurant doit ouvrir fin juin... le "Peace Flower"
Gauthier en méditation devant ce beau paysage
Des photos dignes de carte postale !
Après ce beau coucher de soleil, passons aux choses sérieuses....
Daniel, Chantal, accompagnés de Amandine et Magali en vacances sur Micorasone, 2 niçoises qui aiment la vie !
Nous avons découvert aussi une autre sorte de crustacé, qui ressemble à la cigale ?
Nous avons passé quelques soirées bien agréables ensemble et nous avons même joué au Time's up et on a bien rigolé au moment des mimes ! Essayer d'imiter une tortue et vous verrez !
En annexe nous sommes allés repérer l'île de Chichime Cays où nous pensions aller mouiller. Mais nous avons été un peu déçu car beaucoup de voiliers, beaucoup de bruit et de yenyen !
Visite de l'île où on peut passer plusieurs nuits dans des petits bungalow
Nous pensions pouvoir aussi acheter quelques fruits et légumes mais ils n'étaient pas du tout frais. La livraison avait lieu le lendemain.
Intérieur d'une habitation
Bungalow à louer
Quelques animaux de l'île... terrestres et sous marins
Tout cela dans 2 mètres de profondeur
Références utilisées :
- Regina E. Holloman, « Ethnic boundary maintenance, readaptation and societal evolution in the San Blas Islands of Panama », in : Leo A. Despres, Ethnicity and resource competition in plural societies, La Haye-Paris, Mouton, 1975, pp.27-39
- Kuna (tribu) sur Wikimedia Commons
- https://fr.wikipedia.org/wikiMola_(textile)
Nous avons continué notre voyage à travers les San Blas en revenant sur Holandes Cays Maoqui Kaimou sur le mouillage de Banedup et BBQ Island lieu dit "La piscine" où nous avons retrouvé Micorasone le bateau de Daniel et Chantal rencontrés à Cayo Largo. (Cuba)
Micorasone un Nautitech 44
Puis nous sommes partis ensemble vers East Limon du 30 Mai au 04 Juin
Patrick suivi de Micorasone et de pêcheurs à la voile
A peine arriver il nous propose des langoustes pour le dîner.
Daniel n'a pas pu résister devant ces belles langoustes, nous les dégusterons ensemble à la diable sur la plancha
Construction d'un bar restaurant par les Kuna. Personne ne peut acheter d'île elles appartiennent au peuple kuna. Le bar restaurant doit ouvrir fin juin... le "Peace Flower"
Gauthier en méditation devant ce beau paysage
Des photos dignes de carte postale !
Après ce beau coucher de soleil, passons aux choses sérieuses....
Daniel, Chantal, accompagnés de Amandine et Magali en vacances sur Micorasone, 2 niçoises qui aiment la vie !
Nous avons découvert aussi une autre sorte de crustacé, qui ressemble à la cigale ?
Nous avons passé quelques soirées bien agréables ensemble et nous avons même joué au Time's up et on a bien rigolé au moment des mimes ! Essayer d'imiter une tortue et vous verrez !
En annexe nous sommes allés repérer l'île de Chichime Cays où nous pensions aller mouiller. Mais nous avons été un peu déçu car beaucoup de voiliers, beaucoup de bruit et de yenyen !
Visite de l'île où on peut passer plusieurs nuits dans des petits bungalow
Nous pensions pouvoir aussi acheter quelques fruits et légumes mais ils n'étaient pas du tout frais. La livraison avait lieu le lendemain.
Intérieur d'une habitation
Bungalow à louer
Quelques animaux de l'île... terrestres et sous marins
Tout cela dans 2 mètres de profondeur
Alex, un kuna gardien de l'île où ils construisent le bar nous a accompagné en chasse sous marine, il tente de capturer une langouste
Nos activités aux San Blas :
Canoé, où mes 2 gars me promènent...
Promenade et baignade dans 10 cm d'eau
Cuisine et vaisselle pour Alice entre 2 séances de Cned...
Leçon de mécanique pour les garçons : comment démonter un winch ?
Nous garderons de belles images des San Blas dans nos esprits, les îles, la montagne du continent, le calme
Maintenant nous retournons vers Puerto Linton en vue de préparer notre passage vers le Pacifique....
Nos activités aux San Blas :
Canoé, où mes 2 gars me promènent...
Promenade et baignade dans 10 cm d'eau
Cuisine et vaisselle pour Alice entre 2 séances de Cned...
Leçon de mécanique pour les garçons : comment démonter un winch ?
Nous garderons de belles images des San Blas dans nos esprits, les îles, la montagne du continent, le calme
Maintenant nous retournons vers Puerto Linton en vue de préparer notre passage vers le Pacifique....
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